Pour progresser à la course à pied, courir lentement est fondamental. Il en va de même pour un débutant et pour un champion du marathon. Le footing lent est bénéfique pour la santé et permet d’améliorer durablement son endurance. Explications.
Pourquoi courir lentement pour progresser ?
Que vous vous entraîniez pour participer à un marathon ou que vous souhaitiez simplement réussir à allonger la durée de votre jogging quotidien, courir lentement pour courir vite est le secret. Lors de votre entraînement, ce type de jogging devrait représenter 70 % de votre kilométrage. Il doit être alterné avec des séances plus intenses. Le footing lent permet à votre corps de récupérer tout en participant à la construction de votre endurance générale.
Quelle est la vitesse du footing lent ?
Lorsqu’une personne court lentement, elle est capable de discuter sans être essoufflée. Pour ce type de jogging, vous pouvez donc aisément être à deux ou plus. Surveillez également votre cardio. Si vous voulez courir lentement, il doit rester inférieur à 75 % de votre Fréquence Cardiaque Maximale (FCM).
Pour les débutants en course à pied, l’endurance fondamentale peut vouloir dire marcher dans un premier temps. En effet, si votre fréquence cardiaque monte trop vite, commencez par de la marche rapide. Lorsque votre rythme cardiaque aura suffisamment baissé, vous pourrez trottiner. N’hésitez pas à alterner course lente et marche au besoin. Au fur et à mesure, les épisodes de marche vont réduire puis disparaître. Vous verrez votre progrès de semaine en semaine.
Courir vite tous les jours : une mauvaise idée
Les risques du footing rapide ou d’une allure marathon plusieurs fois par semaines sont :
sur le court terme : une fatigue qui vous empêche de progresser ;
sur le moyen terme : le manque de récupération du corps augmente le risque de blessure.